LA CONSTRUCTION DE NOTRE MAISON EN BRIQUES MONOMUR

Après la superbe aventure du soubassement et du coulage de la dalle, nous voilà partis pour une nouvelle étape dans la construction : le montage des murs. Et plus particulièrement la mise en oeuvre des briques monomur. 

Comme vous le savez déjà, nous allons construire notre maison non pas en agglos mais en briques monomur avec une maçonnerie roulée (voir le chapitre à ce sujet).




Le 7 août est enfin là, et le programme est chargé. Comme prévu le maçon de la société porotherm est au rendez-vous pour nous faire une démonstration de mise en oeuvre du monomur. Cela commence par un petit historique de la société et du produit. Ensuite il enchaine sur la technique de pose et l'utilisation des outils nécessaires (scie alligator, malaxeur, rouleau applicateur, platines de niveau...).

La seule difficulté qui réside dans cette methode de maçonnerie c'est de bien réussir son premier rang, car après on ne peut pas rattraper les niveaux.




Mais Gilles, notre formateur, nous a dispensé une journée de formation de qualité. Encore une rencontre positive et forte agréable. Même le commercial de mon fournisseur de matériaux était là pour le cours.



La première partie de la formation était consacrée à la mise en oeuvre d'une partie du premier rang, et l'après-midi on a appliqué le rouleau et commencé à monter le rang suivant.

Maintenant c'est parti pour 11 rangs pour la partie nuit et la cuisine et 19 rangs pour la partie vie. Et ceci c'est sans compter les pignons.

GOooooooo.............

Le 7 août approche à grand pas et nous ne sommes pas tout à fait prêt. Au fait pourquoi cette date? Le 7 août c'est la date que nous a proposée la société wienerberger pour nous aider à faire la mise en route du chantier monomur. 
Cette mise en chantier est habituellement réservée aux professionnels mais mon fournisseur me l'a gracieusement proposé sans contre partie. L'autre société, imérys, propose quant à elle un stage de formation toujours pour nous aider à faire la mise en route du premier rang.
Alors pour que tout soit prêt pour le 7 on s'active, on s'active. 

Tout d'abord il nous faut finir de positionner les planelles de rive en tête de plancher, mettre en place les ferrailles, positionner les réservations pour les évacuations... 
Pour les évacuations, on a tout fait en tuyau PVC de diam 100 comme ça on pourra faire passer tous les tuyaux de diamètre inférieur et à défaut utiliser des réducteurs.
Pour les maintenir, on les a posées sur des planches étayées.

Il faut que ça tienne car il n'y a rien de plus stréssant que de voir une dalle s'effondrer lors du coulage. alors un bon étayage et des rivelles bien scellés et le tour est joué.

Pour la dalle du garage qui se fait sur terre-plein, on a du faire rentrer de la gravelette. Mais en cette période de vacance, les bons de commandes sont pleins et grand nombre de personnel est en vacance; conséquence pour la livraison, on devra repasser. 

Au final comme aucune société ne pouvait nous livrer, on a du louer un camion poid lourd 19T et faire 4 voyages de 6T à la carrière. Parfois l'armée à du bon pour ceux qui repartent avec tous leurs permis validés. Bref pendant que claude faisait les aller retour à la carrière, j'étallais tout ce gravas sur les 60 m² de garage. L'un dans l'autre, on s'en sors pas trop mal et on est plutôt satisfait de cette solution. Un 6 roues n'aurait pas pu nous poser le gravier à l'emplacement voulu; c'est à dire à l'emplacement de la dalle.


Mais la tâche s'avère très physique et une invention serai la bien venue. Aussitôt dit, aussitôt là; 2 planches, 2 serre-joints, une élingue et un C15 et le tour est joué. Un qui tient le poussoir et un autre qui manoeuvre le C15. A quand la prochaine invention? Peut-être pour la charpente.



La dalle sera constituée de 15 cm de gravelettes, de 10 cm de béton et de treillis soudés. Aller encore la matinée de demain vendredi 3 août 2007 pour Finir.

Enfin on a utilisé des chevrons de 5/7 pour retenir le béton du plancher qui est en 20+5 à celle de la terrasse qui est en 16+4.

Et oui le chantier était au point mort pendant plus de 5 jours puisque nous sommes arrivés au bout des 560 agglos et des 42 sacs de ciments. tout ça pour vous dire que ça monte, ça monte. En cette mi-juillet, le soleil fait enfin son apparition ce qui n'est pas sans nous déplaire. 

Enfin bref, on s'est fait livrer encore 200 agglos, et 10 sacs de ciments, et les premiers éléments de la dalle (poutrelles et hourdis béton). 
Entre-temps, nous avons réalisé les aérations du vide-sanitaire, car comme vous le savez un vide-sanitaire n'est autre qu'une cave, et donc afin d'éviter les capilarités, les moisissures... il est bon d'aérer cette pièce.

Le choix du vide-sanitaire s'est imposé du fait de la nature humide du terrain. Du même coup j'ai pu retrouver la cave sur laquelle j'avais mis un trait car si j'avais creuser, je n'aurais pas eu une cave mais une piscine en sous sol. Pas mal non plus mais pas adaptée à nos besoins. 
Pour pouvoir accéder à l'ensemble du sousbassement, nous avons laissé des ouverture de 1M.
Au point le plus bas de la dalle nous serons à 75cm et au point le plus haut à 2,20 M.

Comme tout bon chantier, il nous fallait un endroit où entreposer nos outils et nous abriter en cas de mauvais temps. Et je peux vous dire que cet investissement n'est pas un luxe vu le mauvais temps de ces derniers jours. Le temps... on peux dire que construire dans ces conditions climatiques n'est pas désagréable car il ne fait pas trop chaud. Cependant la pluie rend le chantier un peu boueux.

Enfin j'ai pu négocier cet abri de jardin à 50% du prix catalogue... aussi je peux vous dire que je n'ai pas laisser passer l'occasion. Enfin pour fêter cette nouvelle acquisition et l'approche du W-E on s'est offert un barbecue avec nos collègues terrassiers. Des moments comme on les aime.




J'ai aussi oublié de vous dire que nous nous sommes fais installé un coffret de chantier acheté sur internet pour seulement 130 € franco de port. 2 jours après la livraison les services d'EDF nous l'ont installé et à présent nous sommes prêt pour monter les agglos pour le soubassement. Juste pour la petite histoire, lorsque les techniciens EDF ont eu fini leur installation, ils sont partis sans même nous dire que le branchement avait été réalisé. Une fois devant le coffret, on s'apperçoit qu'il n'y a pas de terre. Après un bref échange téléphonique avec l'un d'eux, il m'apprend que le branchement de la terre est à ma charge et qu'il faut que je relie le tableau à un piquet de terre et que je rajoute un différentiel de 30mA. Enfin c'est pas très sérieux tout ça car pour celui qui ne s'y connait pas, il coure de grand risque alors méfiance.

Continuons dans la série équipement avec le C15. Cette fourgonnette m'est d'une grande utilité pour transporter les matériaux, stocker les outils que je ne veux pas laisser sur le chantier (tronçonneuse, perseuse...). 





Et pour finir le stock de bouteilles vides. Au début tout le monde posait sa bouteille vide un peu partout. alors l'acquisition d'un fût était incontournable pour ne pas se voir déborder par toutes ces bouteilles. En parlant de fût, on s'en est aussi procuré un de 50 L pour stocker l'eau pour la bétonnière.

Samedi 16 juin, Didier à fais tout le décapage de la terre et vers 15H, il nous a laissé la place pour que l'on tire les cordeaux sur les cavaliers installés préalablement. Il nous a fallu plus de 4 H pour réinstallé le tout. Effectivement dans son élan de vouloir vite faire, notre cher Didier nous a arraché quelques cavaliers, en a déplacé d'autres enfin la tracé était à reprendre entièrement.















Le lendemain matin (dimanche), on a commencé à creuser les fouilles vers 8H et à 12H la partie était jouée. Maintenant reste à féraillé et à couler.



Depuis notre dernier périple chez le fournisseur à bord de la 403,nous avons féraillé le fond de fouille en disposant des piquets de terre tout au tour de la fondation. En matière de terre, il est précaunisé 2 mise en place :

- boucle à fond de fouilles ; le ceinturage à fond de fouilles intéressant le périmètre du bâtiment apporte une solution efficace. La résistivité du terrain varie d'un point à un autre suivant : 
     * la profondeur
     * le taux d'humidité
     * la température
Ce moyen est le plus intéréssante mais le plus coûteux aussi (le cuivre coûte cher).

- prise de terre avec piquet en acier galvanisé. Les piquets peuvent être constitués :
     * soit d'un seul élément,
     * soit de plusieurs éléments emboîtés ou vissés.

Nous on a choisi l'intermédiaire; c'est à dire qu'on a disposé à fond de fouilles des piquets à différents endroit du périmètre de la maison. Pour ce faire nous avons utilisé des piquets de 1,5 m en tube galvanisé.



Après avoir installé toutes les ferrailles, les tors...., on à réalisé nos coffrage pour rattraper les niveau car le terrain est, je vous le rapelle légèrement en pente. Pour rattraper les niveaux nous avons opté pour les semelles dites en escalier.









Pour tout vous dire on était un peu charette car les fouilles étaient faites depuis le dimanche matin, aussi on ne devait surtout plus attendre pour couler. Alors on a du rallonger les journées de travail pour finir à temps car jeudi matin 7H30, livraison du béton.