LA CONSTRUCTION DE NOTRE MAISON EN BRIQUES MONOMUR

Pour finir avec les fondations, je tenais à rajouter quelques informations supplémentaires.

Les étés caniculaires et des périodes particulièrement pluvieuses de ces dernières années ont mis à mal de nombreuses maison construites sur des sols instables, argileux...avec des fondations insuffisantes ou mal conçues. Le tassement ou le ronflement du terrain d'assise, ou des charges mal réparties en sont généralement les responsables. Par exemple, une nappe phréatique, dont le niveau baisse en période de sécheresse, peut provoquer un affaissement du terrain. Une remontée de son niveau apporte un surcroît d'humidité (gonflement) autour des fondations et à l'intérieur des murs. Lézardes et fissures dans les murs de façades, les cloisons, affaissement des planchers... Les dégâts sont spectaculaires, les répartitions coûteuses et le remboursement par les assurances pas toujours simple.




COMMENT FAISAIENT LES ANCIENS?

Pour assurer la stabilité de la construction, les anciens élevaient les murs avec du "fruit" : l'épaisseur de la maçonnerie à la base était importante, et diminuait au fur et à mesure de l'élévation. Si les murs présentaient, après quelques années ou siècles, des inclinaisons opposées ou du "ventre", ils les renforçaient simplement avec des tirants dès la construction. On peut s'en rendre compte en apercevant les ancres en forme de I, de S, de T, de X ou de Y des tirants sur les façades ou les pignons des maisons anciennes.

Cela fait maintenant 18 jours que nous avons commencé le chantier et ça avance plutôt pas mal. En ce début d'aventure, nous avons souvent fais que d'excellentes rencontres; des gens serviables et patients.

Depuis le 12 juin dernier, premier jour de location de la mini-pelle, nous avons coupé un mur,  créé le chemin d'accès, empierré ce dernier, fais la plateforme et les fouilles, et là nous en sommes à la fin du ferraillage.

Pour récapituler, en 7 jours, nous sommes à 2 jours de couler les fondations. Je trouve que c'est un rythme plutôt soutenu, mais le jeu en vaut la chandelle. Je vous rassure ce ce rythme nous le tenons car nous nous trouvons sur un site humide et argileux et plus vite on aura coulé ces fondations et moins il y aura de désordres en fond de fouille. Ensuite se sera bien plus cool.

Ce que je ne vous ai pas encore dis c'est que nous avons beau avoir une détermination de fer, nous ne sommes encore pas des rois de la mini-pelle. Pour preuve, il nous a fallu une journée pour creuser le chemin et un autre pour l'empierrer, bien que ce dernier fasse plus de 25 m de long sur 5 m de large.... Mais nous ne sommes pas des pros.

Voilà pour les 4 premiers jours de notre nouveau métier de terrassier après celui de bucheron. A ce rythme là, il nous faudrait à peu près 3 à 4 jours de plus pour faire le décapage du terrain et les fouilles de fondations.

En cette fin de matinée de vendredi pluvieux, le soleil fait enfin son apparition au moment où nous terminions l'empierrage du chemin et celui où mes parents arrivent avec un bon repas tout chaud. Je peux vous dire que c'est vraiment appréciable car depuis le début de la semaine c'est casse-croute.

Non loin de nous un autre chantier commence ... les travaux de branchement du tout à l'égout. Mais ce que nous ne savons pas encore c'est que cette coïncidence va relativement chambouler notre planning. Et oui comme tout terrassier qui se respecte, on vient prendre des nouvelles et on discute de tout et surtout de travaux. Mais ce terrassier là je le connaissais, c'est une vielle connaissance. Et cette vielle connaissance avec sa mini pelle de 8 tonnes nous a expédié le décapage et les fouilles en une journée et demie.

Avant de se mettre au travail, Didier à voulu nous prouver qu'il maîtrisait sa machine et nous a fais une série de figures avec. Ensuite afin de déterminer le point 0 de la dalle finie, il a fait appel à un collègue géomètre afin de nous prendre quelques mesures du terrain au laser.
Après avoir décapé le terrain, il nous a fallu reprendre les mesures de la maison et redresser les chaises afin de tirer les cordos. Fondations une fois dessinées, il a fallu à notre ami Didier une demie journée pour réaliser toutes les fouilles.
Voilà pourquoi nous avons gagné facilement 3 jours de travail et en plus c'est un travail NICKEL.

Pourquoi le mur de Berlin. Non pour la séparation que je veux créer entre mes voisins et moi mais juste pour nommer le mur dont je vous ai parlé dans un précédent article. 

Mémo : pour accéder au terrain nous avons du couper un muret, qui disons le franchement n'est ni plus ni moins qu'une rambarde d'autoroute. Ca vous revient.

Enfin depuis 2 jours nous avançons à grands pas dans le chantier puisque nous voulons rentabiliser la location de la mini pelle. Pour info, nous avons loué une 5 tonnes et ça suffit largement pour les travaux que nous avons a faire.

Pour ouvrir le "muret", nous avons du loué une disqueuse hydraulique à diamant; et il fallait bien cette machine.

Le chemin est complètement fouillé en environ 30 / 40 cm et demain matin 8 heures livraison de 50 tonnes de tout-venant de carrières en 0/125 de granulométrie.

Pour l'instant avec le beau-père ça se passe pas trop mal sauf que ses vieux réflex de profs reviennent au galops  à savoir tout expliquer, tout commenter, dire comment il faut faire même pour un simple serrage de boulon ou un clou à planter, il ne peut s'empêcher de conseiller. Mais on sait tous que se n'est pas fait méchamment et que c'est dans le but d'aider. Alors juste pour ça il est tout pardonner.

Au niveau boulot je ne sais pas comment tu as fais Claude pour en venir à bout de la première souche mais chapeau. Mais comme vous le savez tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite; sur les 2 souches qu'on avait à enlever, il en reste encore une qui résiste. Demain lorsque les camions de livraison arriverons, on demandera aux chauffeurs s'ils sont d'accord pour nous les tirer avec leurs gros engins.

Sinon je pense ou j'espère fortement que nous pourrons couler les fondations pour le courant de la semaine prochaine. 

P.S : Sur la première photos vous verrez ou avez déjà vu le tracto pelle qu'on a loué......

Altitude 250 m. , 2346 habitants situé à 560 km de Paris, SNCF - Cars avec Ambérieu, Nantua, Bourg en Bresse - Lyon 55 km, Genève 95, Bourg en Bresse 30 - Autoroutes A 40 et A 42, entrée et sortie à Pont-d'Ain ou Château-Gaillard à 5 km.


Animations, spectacles

Septembre 2007

Samedi 15 septembre au mercredi 17 octobre :
28e Festival d'Ambronay : Soleil de Minuit, Festival d'Ambronay tous les ans en automne (week-ends de septembre et octobre) - rens. Tél. 04 74 38 74 00 ou http://www.ambronay.org

Activités culturelles : Haut lieu de la musique baroque et classique, son festival se déroule de mi-septembre à mi-octobre
Expositions diverses dans la galerie supérieure du cloître. 
Harmonie municipale, concerts variés
Fête patronale en juillet

Centre Culturel de rencontre, 04 74 38 74 00 


Sites et Itinéraires touristiques

Célèbre abbaye bénédictine (IXe et XVe s.), stalles, vitraux, cloître. La sacristie, le cloître, spécimen de l'architecture monastique du XVe s., la salle capitulaire - L'ensemble abbatial est un des joyaux du patrimoine de l'Ain. Visite tous les jours, guide audio-visuel, commentée pour les groupes sur demande - Tél. 04 74 38 43 48 ou 04 74 38 09 83

Visites commentées des ruelles et maisons caractéristiques d'Ambronay par l'Association des Amis du Vieil Ambronay. Tél. 04 74 34 01 20/04 74 38 16 99/04 74 21 30 62

L'Hôtel de Ville (ancien château du XIXe s.), son parc, autrefois promenoir des moines, son petit lac entouré de grottes

La maison natale de Louis Thollon, inventeur du premier spectroscope à vision directe (1875)

La Tour des Archives et la tour Dauphine, tours de défense du XIVe s.

La bastide de Gironville au hameau du Vorgey édifiée sur l'ordre du Comte de Savoie en 1323 fût détruite en 1330, a fait récemment l'objet de fouilles, site classé.
Sentiers pédestres balisés GR 59

Voir aussi

Et oui "chaud devant" car couper 1 cerisier, 1 noyer et 2 chênes n'est pas à la portée de tous... JE PLAISANTE, ne vous sentez pas frustré. En ce premier samedi de juin, on se décide enfin à couper les arbres qui vont nous gêner pour réaliser l'accès au terrain et l'implantation de la maison. Ce n'est pas sans amertume que je me plis à cette tâche car couper des arbres qui ont au moins une cinquantaine d'années pour les plus vieux, ne laisse pas indifférent. Mais le sort en a décidé autrement pour eux.
Alors c'est avec du renfort, mes parents (Rémy et Eugénie), mon beau-père (claude), et mes deux frangins (Ludo et Manu) que j'arrive à bout de ces colosses en une journée. Reste à finir de débiter au sol 1/3 du gros chêne et un 1/4 du noyer.



NB : Quand on a acheter le terrain on nous avait dit que le terrain était très humide et qu'il va falloir prévoir un bon drain. Aujourd'hui j'ai compris ce qu'il me disait. Ce terrain n'est pas simplement humide mais je crois bien que j'ai acheter non pas un terrain vague mais.... une mare voire un étang.
Je vais suivre cette histoire d'un peu plus près car ça m'inquiète quand même un peu. Je prévoit sinon en plus du drainage périphérique au pied des fondations un drainage supplémentaire à 1,5 voire 2 mètre autour de la maison. Pour la partie basse du terrain, où l'eau à tendance à stagner, je pense réaliser un drain composé de gros gravas (tout venant) et d'un d'ain agricole perforé de 100 voire 160 de diamètre afin de canaliser l'eau.

A suivre.....