LA CONSTRUCTION DE NOTRE MAISON EN BRIQUES MONOMUR

Le chantier prend une nouvelle tournure puisque depuis que les cloisons sont posées, ça ressemble de plus en plus à une maison habitable. Cela est très plaisant de voir enfin la vraie configuration de l'intérieur et surtout de pouvoir circuler de pièces en pièces en prenant possession des volumes.

Maintenant il faut habiller les sols mais depuis le coulage de la chape, cette dernière a reçu quelques dommages et surtout quand nous l'avions coulée, il y avait des imperfections. Donc nous avons décidé de faire un petit réagréage afin de préparer le support à recevoir le revêtement final.
















Avant de penser au réagréage, nous avions opté pour un ponçage de dalle. Sylvain notre cher voisin et fournisseur nous avait prêté une ponceuse à béton "la goulue" qui fonctionne au 380 V. La seule solution pour faire fonctionner cette machine est donc d'utiliser le groupe électrogène de Claude. Alors nous voilà parti pour poncer la dalle mais malheureusement l'association groupe/goulue n'a donnée aucun résultat au démarrage donc retour sur la bonne vieil méthode du réagréage.

















Une fois la dalle réagréé, Claudine et Claude ont commencé à poser le parquet dans les chambres et le couloir. Le résultat est plutot pas mal. Comme nous avons un plancher chauffant, la pose doit être collée afin de garantir une bonne conductivité thermique. Cette méthode est un peu plus longue que la pose flottante et légèrement plus chère; du fait du prix de la colle.















       Claude dubitatif devant la Goulue                  Les 2 plus heureux sur le parquet fraîchement fini


Pendant ce temps je m'atelais à la pose des différents montages électriques et à celui du jonc de mer à la mezzanine.

Nous avons aussi posé le premier WC (suspendu). Les raccords en eau ne sont pas encore fais mais pour ce qu'il s'agit d'évacuer, cela fonctionne très bien. Retour au bon vieux sceau d'eau jeté dans la cuvette et fini les feuillets et autres cachettes pour le pipi. 

Il y a 15 jours, nous avons réalisé les drains et le remblais des terres. Le choix de la méthode à appliquer n'a pas été difficile. Pour ceux qui ont suivi le blog depuis le début, ils se rappeleront de mon ami Dider "le roi de pelle". C'est à ce dernier que j'ai fais appel pour le chantier. Ainsi après avoir loué une pelle de 7,5 T, nous voilà partis pour 2 bons jours de travail arrassant. Didier à la pelle, manu et moi aux travaux de manoeuvre.




La semaine précédent ce grand chantier, j'avais érigé un muret afin de retenir la terre et permettre le remblais autour de l'entrée de la cave. Comme ce dernier a pour but de soutenir une partie du chemin (mur de soutien), j'ai fais deux potaux intermédiaires et une ceinture armée à mis hauteur. Nous avions aussi posé le delta MS autour du VS et installé toutes les ventilations du VS.

Le jour J, nous avons déposé un drain en fond de fouille que nous avons recouvert de gravette (28 T au total pour tout le tour de la maison). Ensuite Didier a fait le reste du travail avec sa pelle.


Aujourd'hui le terrain est remblayé mais il nous manque encore de la terre afin de terminer ce poste. Il nous faut environ 5 à 6 semi-remorques de terre; mais là j'attendrai l'occasion de m'en faire livrer gratuitement comme se fut déjà le cas en novembre dernier.

Afin de terminer complètement avec les travaux de terrassement, il nous faut finaliser le chemin d'accès en y mettant un concassé de finition et finir de remblayer les terres manquantes.


Concernant les drains, j'ai volontairement fais un drain superficiel avec du tuyau jaune annelé car j'ai pour projet de réaliser un drain périphérique en amont du terrain afin de capter l'eau avant qu'elle arrive à la fondation. Cette méthode permet entre autre de ne pas fragiliser la fondation et est efficace concernant les eaux de ruissellement.
Ce drain, je devrai le réaliser avec le voisin qui est, lui aussi, interressé par cette méthode de captage.

Après nos vancances bien méritées aux antilles, nous avons repris le chantier par le montage du garage. Et oui, pour ceux qui ont suivi le blog, j'avais volontairement délaissé cette partie de la construction pour nous concentrer sur les parties habitables. Avec le temps, nos plans ont un peu changé; la chaufferie qui, à la base devait se situer dans la buanderie, sera finalement mise dans le garage. Alors afin d'y mettre tous les eléments du chauffage, il nous a fallu rapidement couvrir ce garage. Pour résumé, le garage fait à peu près 58 m². Alors nous allons fermer une partie de cette superficie et y créer une chaufferie. Je reviendrai en temps voulu sur la chaufferie quand je traiterai le chauffage dans sa globalité.

Avant toute chose, il nous a fallu remonter le pignon des murs, faire les arases, remonter nos piliers avant de commencer la pose du premier albalétrier. La pose de cet alba ainsi que les pannes intermédiaires s'est faite avec l'aide de la grue. Ensuite le deuxième alba et les autres intermédiares ont été posé avec l'aide d'un palan. La grue ne pouvant plus nous être utile a enfin été replié. D'ailleurs je la mets en vente......

Sur la photo ci-contre, on voit bien le pignon qui reste à ériger et le pilier qui est en attente de coulage.




















Sur les photos suivantes, on apperçoit la grue dans ses derniers efforts.




Donc je disais que la grue a été replié et que nous avons élaboré un montage avec un palan pour monter toutes les autres pièces de la charpente.

Autant les autres charpentes ont été simple a poser, autant cette partie ne fut pas des plus facile. Ce montage se composait de 2 albas et de 8 pannes intermédaires qui venaient se loger dans des équerres qui elles mêmes étaient fixées sur les albas grâce à des pointes crantées à têtes renforcées. Ces pannes une fois en place étaient bloquées avec des clavettes. Toutes ces pièces ont été usiné chez mon fournisseur de charpente et c'est là que le problème intervient. Les trous dans lesquels viennent se loger les clavettes ne corresondaient pas avec ceux des équerres. Il nous a donc fallu recouper l'extrémité des pannes, biseauter les clavettes et ajuster le tout au mieux pour un montage sûr et surtout pour garder un ensemble cohérent et esthétique.
Ensuite après avoir posé toute la charpente, on a chevronné,  posé un écran sous toiture avec contre lattage, liteaunné et posé nos tuiles. A ce jour, la moitié du toit est couvert car il nous manque 2 palettes de tuiles pour finaliser le toit. Mais se sera bientôt chose faite.

Maintenant que le garage est fermé, la maison commence a prendre toute son allure finale.

Chose promise, chose due... voici la suite de nos aventures à Ambronay (Belle commune nichée dans le Bugey).


Tout le matériel nous a été livré sauf bien sûr ...l'agrafeuse. Donc le premier jour nous avons déroulé et fixé les tuyaux à la main. Pas facile surtout en fin de journée après avoir fixé près de 200 agrafes à la main. Le lendemain, le fournisseur est venu nous la porter.
Mon réseau se compose de 8 circuits indépendants dont 3 (les chambres) avec thermo moteur afin de réguler indépendamment la température des chambres. Donc dans les chambres il y a 1 thermostat d'ambiance relié à la nourrice. L'espace entre les tuyaux est fonction de la puissance calorifique que l'on souhaite dégager dans les pièces et de la surface à chauffer. Plus on resserre l'espace, plus on dégage de la chaleur.








La pose que nous avons choisie est celle de l'escargot afin d'uniformiser la chaleur au sol. L'autre technique consiste à commencer devant les portes ou fenêtres donnant vers l'extérieur et à finir vers l'intérieur des pièces. Je vous laisse deviner pourquoi (réponse sur demande).









Sinon pour poser 140 m² de circuits, nous avons mis 1 journée. Ensuite il a fallu tester le circuit et là.... na ni problèm'; tout fonctionnait à merveille et il ne nous restait plus qu'à couler la chape.

Le lendemain c'était parti pour le coulage de la chape. En avant pour 7 m3 de mortier à la bétonnière. Là encore nous avions demandé des devis pour poser la chape liquide mais devant l'exagération des prix, nous avons décidé de couler une chape traditionnelle pour plancher chauffant : mortier maigre avec un adjuvant de chape dedans. A titre indicatif, la chappe liquide nous revenait à plus de 3200 € alors que la chape traditionnelle 600 €. De plus le transport du sable ne nous a rien coûté puisque le même voisin qui nous a prêté les échafaudages et le sablon nous a fait les transports avec son camion plateau. Encore merci Sylvain.

Juste avant de couler, nous avons apposé un treillis de carreleur sur les tuyaux afin de rigidifier la chape.

C'est parti !!!!!!!! Et quelques bétonnières plus tard la délivrance. Fini les brûlures de ciment, le mal de dos, de bras...